Introduction
Il y a des nuits où tout semble enfin parfaitement en place. L'enfant s'endort paisiblement, les nuits tumultueuses deviennent de plus en plus rares, vous permettant ainsi de regagner une forme de normalité. Puis, soudainement, tout change. Votre petit trésor, qui était coutumier d'un sommeil paisible, se réveille souvent pendant la nuit, pleure sans raison apparente, résiste à la sieste et semble constamment fatigué.
Si cela vous semble connu, il est possible que votre bébé traverse une régression du sommeil. Bien que naturel, ce phénomène peut représenter une phase difficile pour le bébé et ses parents. Mais que signifie exactement la régression du sommeil ? Pourquoi survivre-elle à des âges spécifiques ? Quelle est sa durée ? Et surtout, comment accompagner votre bébé à retrouver un sommeil paisible ?
Dans cet article, nous vous apporterons des réponses à toutes vos questions et vous proposerons des conseils utiles pour accompagner votre enfant au mieux.
Que veut dire la régression du sommeil chez un bébé et quand commence-t-elle généralement ?
La régression du sommeil est une phase temporaire où un bébé ou un jeune enfant, qui s'endormait auparavant sans problème, commence à se réveiller fréquemment pendant la nuit et à résister lors de l' endormissement.
C'est un phénomène fréquemment lié à d'importantes transformations de développement. Autrement dit, quand un bébé développe de nouvelles aptitudes (comme s'asseoir, se mettre à quatre pattes, marcher ou parler), son cerveau est en constante stimulation, ce qui peut troubler son sommeil.
Selon le développement de l'enfant, les premières régressions du sommeil peuvent apparaître dès 4 mois et continuer jusqu'à l'âge de 3 ans. Les incidents de somnolence ne surviennent pas de façon fortuite.
À quel moment les régressions du sommeil se produisent-elles chez les bébés ?
Elles coïncident souvent avec des phases déterminantes de l'évolution : Le bébé commence à avoir des cycles de sommeil plus courts, semblables à ceux des adultes. 6 mois : Ce recul est souvent attribué à des avancements moteurs, tels que la capacité à se retourner ou à s'asseoir. Phase associée à l'anxiété de séparation.
4 mois : C'est l'une des baisses les plus notables. Il se réveille fréquemment entre deux phases de sommeil et éprouve des difficultés à se rendre sans assistance.
6 mois : Ce recul est souvent attribué à des avancements moteurs, tels que la capacité à se retourner ou à s'asseoir. Phase associée à l'anxiété de séparation.
8 à 10 mois : L'enfant prend conscience qu'il est un individu séparé de ses parents et peut éprouver de l'anxiété face à leur absence.
12 mois : L'acquisition de la marche et des premiers mots peut induire une stimulation qui perturbe le sommeil.
18 mois : À ce stade, l'enfant acquiert de l'autonomie et peut débuter à opposer une résistance au coucher, tentant d'affirmer son identité.
24 mois (2 ans) : Une phase durant laquelle le passage à un lit pour enfant ou l'arrêt de la sieste pourrait perturber le sommeil nocturne.
Chaque enfant est distinct et pourrait ne pas traverser toutes ces régressions ou les ressentir à des niveaux différents.
Combien sa dure les régressions du sommeil ?
Le bon côté, c'est que ces phases ne sont pas durables ! En général, une phase de régression du sommeil dure entre 2 et 6 semaines.
Ces moments peuvent être particulièrement éprouvants, tant pour l'enfant que pour les parents.Cependant, si des routines inadéquates s'établissent durant cette phase (comme le fait de bercer constamment le bébé ou de le laisser dormir avec vous), il pourrait se révéler plus ardu de revenir rapidement à une cadence normale.
L'essentiel est de maintenir une routine constante et de ne pas paniquer face à ces changements.
Pourquoi est-il si ardu de faire face aux régressions du sommeil ?
En ce qui concerne le nourrisson : Il traverse une phase d'apprentissage intense, ce qui perturbe son sommeil. Il peut devenir plus grognon, verser davantage de larmes et avoir du mal à contrôler ses sentiments.
L'accumulation de sommeil insuffisant peut provoquer de la fatigue, de l'irritabilité et du stress.
Il peut être décourageant de donner l'impression de devoir tout recommencer après avoir enfin atteint un bon rythme.
Il est important de se rappeler que ces régressions font partie intégrante du processus de développement et ne doivent pas être perçues comme des signes de mauvaise conduite ou de difficulté.
Y at-il des preuves scientifiques concernant la régression du sommeil ?
Oui ! De nombreuses études en neurosciences montrent que l'évolution rapide du cerveau a un impact direct sur le sommeil des nourrissons.
Chaque avancée dans le développement neurologique (telle que l'apprentissage de la marche ou du langage) affecte temporairement les cycles de sommeil, provoquant ainsi ces retours en arrière.
Les spécialistes en sommeil des nourrissons veillent à ce que ces phases soient normales et rentables, bien qu'elles puissent sembler exigeantes au départ.
Comment identifier une régression du sommeil chez un nourrisson ou un enfant en bas âge ?
.Si vous observez ces gestes chez votre bébé, il est fort à parier qu'il connaît une régression du sommeil :
✔️ Plus de réveils pendant la nuit.
✔️ Éprouver des difficultés à trouver le sommeil malgré une routine qui reste la même.
✔️ Siestes abrégées ou non effectuées.
✔️ Larmes abondantes au moment de se coucher.
✔️ Augmentation de l'irritabilité et de la fatigue au cours de la journée.
Ces symptômes peuvent survenir instantanément et persister pendant plusieurs semaines.
Quels sont les facteurs clés de la régression du sommeil chez le bébé ?
Plusieurs éléments peuvent souvent provoquer des régressions du sommeil :
Le développement neurologique (acquisition de nouvelles compétences).
L'anxiété de séparation (particulièrement entre 8 et 10 mois).
Les poussées dentaire, peut entraîner un certain inconfort.
Les affections temporaires (comme la rhume, les otites, la fièvre...).
Les changements dans l'environnement (changement de routine, ré-localisation, nouvelle répartition du temps parental).
Comment accompagner votre bébé lors d'une régression du sommeil ?
💡 Conserver une routine régulière et calme
Un rituel de sommeil régulier (bain, conte, câlin) procure à bébé un sentiment de sécurité.
💡 Offrir du réconfort sans engendrer de dépendance
Si votre bébé se réveille pendant la nuit, apaisez-le avec une voix calme et des câlins, cependant, évitez de le bercer ou de lui donner à manger chaque fois pour l'aider à se rendre.
💡Adapter son rythme d'éveil et de sieste
Un bébé trop épuisé (ou pas suffisamment) aura plus de difficultés à s'endormir. Modifiez son planning si besoin.
💡 Favoriser un environnement de sommeil idéal
Veillez à ce que sa chambre soit paisible, obscure et à une température adéquate. L'emploi d'un bruit blanc pourrait également l'assister pour se rendre.
💡 Manifester de la patience et de la bienveillance envers soi-même
Ces retours en arrière sont normaux, ils font partie intégrante du développement de votre enfant. Si vous vous sentez immergé(e), n'hésitez pas à solliciter de l'aide.
La régression du sommeil est temporaire et fait partie du développement de bébé
Bien que la régression du sommeil puisse être frustrante et épuisante, il est primordial de garder à l'esprit qu'elle n'est que passagère.
En restant patient, en maintenant une routine stable et en entraînant les mauvaises habitudes, vous contribuerez à votre enfant à retrouver un sommeil paisible… Et pareillement pour vous !
Et vous, quelle a été votre expérience de ces étapes avec votre nourrisson ? Partagez votre expérience en commentaire ! 👇😊
N'oubliez pas que les informations et le contenu de ce blog sont fournis à titre informatif et ne doivent pas être consultés comme des conseils médicaux. Si vous avez des questions sur la santé de votre enfant, n'hésitez pas à consulter son pédiatre.