💤 Régression du sommeil à 18 mois : comprendre, accompagner et garder espoir

Introduction

Il est douze heures du soir. Votre petit, qui faisait ses nuits depuis plusieurs mois, se réveille en criant. Vous lui apportez du réconfort, il se détend, vous le remettez au lit... Et une heure plus tard, c'est reparti.
Vous vous interrogez : « S'agit-il d'une phase ? » Une régression ? Est-ce que j'ai commis une erreur ?
Non, vous n'avez pas commis d'erreur. Effectivement, ce que vous traversez porte un nom : la régression du sommeil à 18 mois . C'est une phase courante, émotionnellement intense, mais avant tout passagère.

🛌 Qu'est-ce qu'une régression du sommeil ?

Une régression du sommeil se réfère à une phase passagère durant laquelle un enfant, qui avait l'habitude de bien dormir, commence à présenter :

Des réveils fréquents durant la nuit.

Difficulté à s'endormir.

Une réticence à prendre un sommeil diurne.

Des pleurs ou des inquiétudes au moment de se coucher.

Ces modifications sont souvent dues à un progrès majeur physique, mental ou émotionnel, qui vient altérer ses routines de sommeil.

📆 Existe-t-il une régression du sommeil à 18 mois ?

Effectivement, chez quelques enfants, une régression peut se manifester à 18 mois. Elle correspond fréquemment à :

La transition de deux siestes quotidiennes à une seule.

Un élan significatif en dentisterie.

Un renforcement de l'affirmation ( « personnelle non », « je veux faire seul » ).

Toutefois, la phase de développement des 18 mois est celle qui est le plus marquée et la plus redoutée, car elle intègre plusieurs modifications significatives dans l'évolution de l'enfant.

🔍 Quels sont les facteurs contribuant à une régression du sommeil à l'âge de 18 mois ?

Plusieurs éléments contribuent à cette régression :

1. L'évolution du langage :

À 18 mois, votre enfant apprend de nouveaux mots, les assemble, exprime des désirs. Son intellect fonctionne à pleine capacité, ce qui accentue son activité pendant la nuit.

2. L'élan vers l'autonomie :

Il souhaite sélectionner ses vêtements, se nourrir de manière autonome, choisir son heure de coucher ... C'est l'apparition du "non", et cette aspiration au contrôle se manifeste également lors de l'heure du coucher.

3. L'écart de séparation :

Il comprend que vous pourriez partir... Cela l'effraie parfois, notamment quand vient le moment de dormir seul.

4. Les dents :

À cet âge, les canines ou molaires peuvent percer, provoquant des douleurs et des inconforts.

5. La modification de la routine :

L'entrée à la crèche, le sevrage, un déménagement : chaque changement peut perturber un sommeil jusqu'à présent bien établi.

🚨 Quels sont les symptômes d'une régression du sommeil chez un enfant de 18 mois ?

Il se pourrait que vous remarquiez :

Se réveiller en larmes à plusieurs reprises durant la nuit.

Une résistance au coucher, même avec un rituel stable.

Un refus soudain de faire la sieste.

Un lien plus fort avec un parent.

Une grande activité au moment du coucher.

Des crises de colère fréquentes et fortes, associées à la frustration.

Ces symptômes peuvent survenir de manière abrupte, même si votre enfant a bien dormi la veille.

🕰️ Quelle est la durée de la régression du sommeil chez un enfant de 18 mois ?

En général, cette étape s'étend sur une période de 2 à 6 semaines.
Cependant, sa durée est influencée par divers facteurs :

Le tempérament de l'enfant.

Comment les parents réagissent.

L'existence ou l'absence d'autres éléments (boss, maladies, modifications).

Soyez assuré : avec un bon soutien, cette phase se termine toujours par s'estomper.

😢 Comment puis-je soutenir mon jeune enfant dans la gestion de son anxiété liée à la séparation ?

Votre présence assure sa sécurité. Voici quelques pistes :

Affermissez les rituels nocturnes : conte, étreinte, chanson de nuit... 

Servez-vous d'un objet transitionnel (comme un doudou ou une peluche ) qui lui apporte du réconfort.

Jouez au « jeu du coucou » pendant la journée pour lui faire comprendre que vous êtes toujours de retour.

Restez un peu près de lui au coucher, puis éloignez-vous progressivement au fil des nuits.

Souvenez-vous : votre bébé ne fait pas de caprice. Il vit une peur réelle.

🛏️ Pouvons-nous apprendre à dormir pendant la régression des 18 mois ?

Oui, mais doucement.
Cette période n'est pas idéale pour commencer un apprentissage rigide du sommeil. En revanche, vous pouvez :

Renforcer les bonnes habitudes (rituel, heure régulière de coucher).

Éviter les endormissements au sein ou en voiture (sauf exceptions).

Aider votre enfant à retrouver sa capacité à s'endormir seul, progressivement.

L'apprentissage du sommeil doit être adapté à l'âge, à l'état émotionnel de l'enfant… et à votre propre fatigue.

🌈 Comment aider votre bébé à traverser la régression du sommeil à 18 mois ?

Voici 5 piliers simples et puissants pour accompagner votre enfant avec amour :

1. 🤸 Développez de nouvelles aptitudes pendant les périodes d'éveil.

Marche, sauts, grimper, motricité fine…
Laissez-le explorer librement pour qu'il ne ressent plus le besoin de « s'entraîner » la nuit.

2. 🚶 Prévoyez des moments d'éveil actifs

Sorties au parc, jeux libres, danse, jeux d'eau : la dépense physique favorise un sommeil de meilleure qualité.

3. 🕰️ Pensez à modifier ses besoins de sommeil

À cet âge, certains enfants passent à 1 seule sieste par jour. Surveillez les signes de fatigue, ajustez les horaires, testez une sieste unique s'il refuse la 2e.

4. 🧠 Restez cohérent

Même si votre enfant proteste ou pleure davantage :

Ne changez pas radicalement vos habitudes.

Continuez à poser des limites douces.

Gardez une routine stable chaque soir (20 à 30 minutes suffisent).

5. 🎯 Ayez un plan

Notez pendant quelques jours :

Les heures de coucher/réveil.

La durée des siestes.

Les éventuels facteurs déclenchants (patrons, litiges, changements…).

Cela vous permettra de repérer des schémas et d'ajuster votre approche au fil du temps.

💛 En résumé : ce que vous vivez est difficile… mais temporaire

Vous avez le droit d'être épuisé. De pleurer. D'en avoir marre.
Mais sachez que cette régression est une preuve que votre enfant grandit, apprend, l'autonomie.

Avec de la patience, du soutien et quelques ajustements, vous retrouverez des nuits paisibles.

Et surtout, vous faites déjà un travail extraordinaire. Votre amour, vos bars, vos efforts… sont ce dont votre enfant a le plus besoin.

N'oubliez pas que les informations et le contenu de ce blog sont fournis à titre informatif et ne doivent pas être consultés comme des conseils médicaux. Si vous avez des questions sur la santé de votre enfant, n'hésitez pas à consulter son pédiatre.